A Nuremberg, Dürer est confronté à l'Italie de la Renaissance et à la culture de l'Antiquité.
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Les érudits collectent des gravures et des dessins, qui offrent un fond de reférences aux artistes, même sédentaires.
Hartmann Schedel, auteur de la Chronique, possède un livre "d'Antiquités" qui rassemble des images de monuments, notes graphiques prises par lui-même, ou par l'atelier de Wolgemut.
Willibald Pirckheimer, praticien humaniste proche de Dürer, formé en Italie, collectionne les monnaies antiques...
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Les monuments antiques, offrent dans les sculptures, et les reliefs en particulier (voir l'Arc de Constantin), des modèles de représentation du corps humain ou animal, de leur mise en mouvement et en perspective, peu connus de l'art médiéval.
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L'Arc de Constantin montre ces reliefs guerriers, où les cavaliers chevauchent dans une même cavalcalde, acculant les ennemis à terre ou vacillants, reliefs qui accentuent le corps humain et la réalité musculaire des chevaux...
images qui ont pu profiter à Wolgemut, son atelier, et à Dürer.