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1375-1380
Apocalypse d'Angers |
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tapisserie conservée au château d'Angers
Commandée par le duc Louis I° d'Anjou, frère
du roi Charles V,
à Jean Bondol, Hennequin de Bruges,
peintre du roi, elle fut réalisée de 1375
à 1380 dans l'atelier
parisien de Nicolas Bataille
Sa longueur totale est de 144 m sur 5 m de haut.
Il reste 71 des 90 tableaux d'origine, et quelques parties
isolées.
C'est l'illustration la plus détaillée, scène
par scène, de l'Apocalypse.
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Jean est présent à chaque tableau, à
l'intérieur de sa "guérite", ou
dans les bras de l'ange messager qui lui montre la Prostitué
en apparat.
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Apparition
du Fils de l'Homme |
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Jean
est prosterné,
jeté à terre.
Le fils de l'Homme,
l'épée
entre les dents, est entourés
des chandeliers,
variés par la flammme et les coulures de
cire.
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La
Mort |
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Jean
est effrayé devant les tourments de l'enfer,
pourvoyeur de la Mort,
véritable squelette.
Ce n'est plus l'ange
qui est messager
mais l'aigle annonciateur
du "Malheur...".
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1°
Cavalier |
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Le
premier cavalier
est distingué, couronné,
placé sous l'aura, l'aile,
de l'ange messager.
Jean
assiste au départ.
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"Malheur!Malheur!Malheur!" |
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L'aigle
passe son message de "Malheur..." à
Jean,
spectateur appeuré.
Les trompettes sonnent
la destruction de la ville
des hommes.
Les tours sont brisées. |
La
Femme |
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Dans
la nuée divine
une cohorte d'anges,
sauve l'enfant.
Le
monstre terrestre,
hésite entre
sa victime désignée
et
Jean, le témoin.
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Le
Combat des anges |
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Jean,
à sa fenêtre,
est témoin
du combat terrible.
Les
nuées portent
les soldats divins,
conduits par Michel pour anéantir
le monstre.
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