Musée de la Vénerie
* sauf les 25 décembre, 1er janvier et 1er mai.
Tarif réduit pass musées : 5 €
Groupes (plus de 10 personnes)
Seniors (plus de 65 ans)
Bénéficiaires de minima sociaux (RSA, ASS, AAH, Minimum vieillesse, chômeurs)
Enseignants sur présentation de la carte de l'Éducation nationale
Visiteurs de la Route des musées de Chasse en France sur présentation d'un ticket d'entrée à l'un des musées participants (musée de la Chasse de Gien, musée de la Chasse et la Nature de Paris, musée du Veneur de Montpoupon)
Gratuité
Senlisiens
Membres du comité de jumelage des villes jumelées
Moins de 25 ans inclus
Personnes handicapées, avec leur accompagnant
Membres de l'ICOM et de l'ICOMOS
Adhérents de la Société des Amis du musée de la Vénerie, Adhérents des Amis du musée des Spahis, Adhérents des Amis du musée d’Art et d’Archéologie
Groupes scolaires et leurs accompagnateurs en visite libre (1 adulte pour 5 élèves)
Guides et conférenciers relevant des ministères français chargés de la Culture et du Tourisme
Journalistes sur présentation de leur carte de presse
Accès gratuit aux collections permanentes accordé à tous les visiteurs le premier dimanche de chaque mois
Accès
Historique
A l’instigation de son créateur, l’artiste et illustrateur Ch.-J. Hallo, le musée municipal de Senlis s’oriente en 1934 vers le thème de la vénerie ou chasse à courre, pratiquée depuis des temps reculés dans les forêts de Senlis. L’établissement, installé dans la chapelle de l’ancien couvent de l’hôpital de la Charité, est inauguré le 12 octobre 1935.
Le musée de la Vénerie est transféré dans le parc du Château Royal où il va occuper progressivement à partir de 1958, les quatre niveaux du logis du prieuré Saint-Maurice. Chargé de son aménagement, le conservateur Georges de Lastic fait réaliser les travaux de réhabilitation et complète les collections par d’importants dépôts de l’État. Les tableaux et objets d’art se mêlent aux attributs du veneur pour évoquer l’art et l’histoire de la chasse à courre.
Parcours
Le musée se visite librement.
Au rez-de-chaussée, une longue galerie ouvre sur deux salles.
La première est conçue comme une salle d’introduction à la vénerie. Elle peut aussi accueillir des expositions. La seconde, dédiée à François Desportes, le peintre des chasses royales de Louis XIV, témoigne du raffinement qui entourait la vénerie sous l’Ancien Régime. Elle présente notamment un trompe l’œil placé dans l’ouverture d’une cheminée, le
Chien à la jatte d’Oudry.Au premier, les sept tableaux d’Albert Guillaume qui décoraient l’hôtel du Grand-Cerf à Senlis retracent les étapes d’une chasse à courre sur le mode humoristique des années 1900. La salle dédiée à Ch.-J. Hallo présente des tableaux de Boldini, Pierre-Denis Martin, Gustave Parquet.
Au deuxième étage, les représentations de Diane, saint Eustache et saint Hubert font référence aux figures tutélaires des chasseurs. Viennent ensuite les espaces voués à la forêt, aux chiens et à la louveterie.
Les équipages et leurs tenues de vénerie occupent le dernier étage.
Vous pouvez réaliser la visite virtuelle du musée.
Musée des Spahis
Historique
Nulle autre ville que Senlis ne pouvait mieux accueillir la mémoire de la cavalerie indigène des Spahis, créée lors de la conquête de l’Algérie en 1830 par Yusuf et qui occupe depuis 1930 une place à part dans l'armée française. En effet, deux régiments de Spahis ont tenu garnison à Senlis, le 4° Régiment de Spahis Marocains de 1928 à 1939, et le 7° Régiment de Spahis Algériens de 1948 à 1962.
Après avoir séjourné à partir de 1978 à l’hôtel de Vermandois, puis dans la chapelle du chancelier Guérin du palais épiscopal dès 1983, le musée des Spahis est installé depuis 1991 à l’entrée du Château Royal dans une maison acquise par la Ville.
L’association Le Burnous, fondée en 1895 et ouverte à d’anciens Spahis, Goumiers, Méharistes et Sahariens, signe en 1993 une convention avec la ville de Senlis pour entériner la donation d’objets, documents, uniformes souvenirs et pièces diverses qu’il convient de sauver de la destruction et de l’oubli. Ces collections qui forment le cœur de la collection ont pu s’enrichir ces dernières années grâce à des dons et acquisitions.
Parcours des collections
Au rez-de-chaussée sont exposés des uniformes, des fanions, des éléments de harnachements, des tougs, ainsi que des armes. Dans les étages, des uniformes, des souvenirs personnels et divers documents, photographies, gravures, dessins et tableaux rappellent un siècle de cavalerie.
L’association Les Amis du Musée des Spahis assure la gestion des collections, tant sur le plan de l’inventaire des pièces que de leur présentation muséographique.