Musée de la nacre et de la tabletterie
Visite guidée des collections permanentes à à 15h et 16h15.
Visite de groupes le matin, uniquement sur réservation.
Fermeture le 25 décembre, le 1er janvier et la deuxième semaine de janvier.
Adultes : 7 €
Enfants de 5 à 16 ans : 3,5 €
Etudiants : 3,5 €
Gratuité pour les enfants de moins de 5 ans
Groupes : Tarif de la visite :
Le tarif groupe s’applique à partir de 20 personnes
Adultes : 5.50 € par personne.
Gratuité : chaque vendredi de juillet et août.
Accès
Le Musée de la Nacre et de la Tabletterie est installé dans une ancienne usine construite en 1859 et inscrite au titre des Monuments Historiques. Porteur de l’appellation « Musée de France » depuis 2008, il présente des collections riches et variées en lien avec l’activité séculière de la région : la tabletterie. Il se définit par la fabrication de petits objets du quotidien (bouton, éventail, jumelles de théâtre, domino, peigne) grâce à l’emploi de matériaux naturels dures comme la nacre, l’os, l’ivoire, la corne, l’écaille de tortue ou les bois exotiques.
La tabletterie est implantée sur le territoire depuis le XVIIe siècle. La proximité de Méru avec la capitale permet de nombreuses commandes et le développement d’une main d’œuvre spécialisée (ateliers de domino en os et ébène, jeton de casino, bouton en nacre teinté, monture d’éventail, travail de l’écaille ou de l’ivoire…).
Des tonnes de coquillages pêchés à l’autre bout du monde arrivent par bateaux au Havre et à Rouen puis sont acheminés jusqu’aux ateliers du bassin méruvien. La renommée du travail de ce matériau spécifique vaut à Méru son surnom de « capitale de la nacre ». Au XIXe siècle, cet artisanat s’industrialise. Une vingtaine d’usines ouvrent leurs portes, comme l’usine Fessart-Dégremont dans laquelle est aujourd’hui installé le musée. Les guerres mondiales, la concurrence étrangère, le coût toujours plus élevé de l’importation des coquillages, les grèves ouvrières et les matières synthétiques s’accaparant le marché de la tabletterie, engendreront sur près de cent ans, le déclin de la profession.
Aujourd’hui le musée conserve des collections d’art décoratif (éventails et peigne Bastard, médaillon Lalique, statue en chryséléphantine Jorel), du mobilier (Diehl, Biennais), différents spécimens de sciences naturelles (coquillages, défenses d’éléphant, carapaces de tortue) et du patrimoine industriel. Ce dernier s’illustre grâce à nos ateliers reconstitués dans lesquels le public peut découvrir des machines-outils reliées entre elles par des jeux de poulies en bois et des courroies en cuir. Ces machines sont actionnées par une machine à vapeur centenaire mise en fonctionnement lors de chaque visite guidée.