Musée d'Art et d'Archéologie
* sauf les 25 décembre, 1er janvier et 1er mai.
Tarif réduit pass musées : 5 €
Groupes (plus de 10 personnes)
Seniors (plus de 65 ans)
Bénéficiaires de minima sociaux (RSA, ASS, AAH, Minimum vieillesse, chômeurs)
Enseignants sur présentation de la carte de l'Éducation nationale
Visiteurs de la Route des musées de Chasse en France sur présentation d'un ticket d'entrée à l'un des musées participants (musée de la Chasse de Gien, musée de la Chasse et la Nature de Paris, musée du Veneur de Montpoupon)
Gratuité
Senlisiens
Membres du comité de jumelage des villes jumelées
Moins de 25 ans inclus
Personnes handicapées, avec leur accompagnant
Membres de l'ICOM et de l'ICOMOS
Adhérents de la Société des Amis du musée de la Vénerie, Adhérents des Amis du musée des Spahis, Adhérents des Amis du musée d’Art et d’Archéologie
Groupes scolaires et leurs accompagnateurs en visite libre (1 adulte pour 5 élèves)
Guides et conférenciers relevant des ministères français chargés de la Culture et du Tourisme
Journalistes sur présentation de leur carte de presse
Accès gratuit aux collections permanentes accordé à tous les visiteurs le premier dimanche de chaque mois
Accès
Historique
Les collections du musée d'Art et d'Archéologie se sont constituées progressivement à partir de la deuxième moitié du XIXe siècle. Elles ont une double origine.
Fondé en 1862, le comité archéologique de Senlis réunit une collection assez hétéroclite bien que dominée par l'archéologie. Elle est composée des dons effectués par ses membres et est installée dans l'hôtel du Haubergier en 1927. Par ailleurs, un musée municipal voit le jour en 1876 à partir du legs consenti par Madame Menessier, complété par des envois de l'État, pour la plupart des tableaux de Salon. D'abord installé dans la salle d'honneur de l'hôtel de Ville, le musée municipal rejoint en 1887 la chapelle de l'ancien hôpital du couvent de la Charité.
En 1952, la donation à la ville de Senlis des collections du comité archéologique, rebaptisé société d'Histoire et d'Archéologie depuis 1920, conduit à la constitution d'un seul musée, propriété de la Ville.
A l'étroit dans l'hôtel du Haubergier, il est transféré dans l'ancien palais épiscopal. Ce nouvel établissement est inauguré en 1989.
Le parcours
Au sous-sol, le visiteur découvre, adossés aux fondations de la muraille, les vestiges d'une maison gallo-romaine sur laquelle a été bâti le palais. Au même niveau, une belle cave voûtée abrite la mise en scène du spectaculaire ensemble d'ex-voto gallo-romains exhumés lors des fouilles du temple de guérison de la forêt d'Halatte.
Les collections archéologiques se déploient au rez-de-chaussée, autour d'un monumental socle en bronze mis au jour dans l'enceinte du Château royal où se trouvaient d'importants monuments publics à l'époque romaine.
La salle voûtée d'ogives du XIVesiècle renferme de rares sculptures (Tête d'homme barbu dite Tête de Senlis) et objets liturgiques du Moyen Âge (Crosse du chancelier Guérin).
A l'étage sont présentées les peintures du XVIIe au XXe siècle (Champaigne, Vignon, Corot, Boudin), avec deux pôles importants, consacrés au maître de Manet, Thomas Couture et aux Primitifs Modernes, appellation créée par Wilhelm Uhde, pour dénommer des peintres autodidactes comme Bombois, Bauchant et Séraphine Louis dite Séraphine de Senlis dont le musée conserve un fonds important.