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Jean-Pierre Velly, n'amassez pas les trésors !

Arts graphiques
Exposition temporaire
30 novembre 2024
25 mai 2025
Gravelines

Les accumulations du graveur Jean-Pierre Velly évoquent dans les années 70 les dangers que la croissance effrénée fait courir à la Nature et aux hommes. Appartenant au mouvement Visionnaire, l’approche imaginaire et fantastique du graveur met en scène l’exploitation du monde à travers des visions métaphoriques. Il produit des représentions foisonnantes d’objets amoncelés, chargés de souvenirs, d’émotions et de vanité. Son dessin détaillé jusqu’à l’exubérance explore le réel dans ses limites extrêmes, de l’infiniment grand à l’infiniment petit. Par sa profusion et sa fantaisie, l’objet donne l’idée d’une humanité encombrée, comme si " l’empire des biens " débordait de toute part.

Jean-Pierre Velly, est originaire d’Audierne, dans le Finistère. Dans son enfance, ses séjours à l’extrémité du Cap l’ont profondément marqué. Il arpente un paysage ample et sauvage, magnifié par les histoires légendaires que lui racontait son grand-père. Il a mené ses études à Paris, à l’École des Arts Appliqués (1961-1963), puis à l’École des Beaux-Arts. En 1966, il obtient le Grand prix de Rome de gravure et après un séjour de trois ans à la Villa Médicis, il décide de s‘établir à Formello, en Italie. Il y demeure jusqu’à sa disparition accidentelle en 1990.

L’artiste échange régulièrement avec Michel Random, théoricien de l’art visionnaire : tous deux partagent une conception métaphysique de l’art avec l’idée que la surface miroitante du cuivre, propice à l’introspection, favorise la quête d’une unité retrouvée. L’œuvre de Velly est nourrie de multiples références. C’est par l’étude des maîtres qu’il enrichit sa grammaire formelle pour envisager finalement une voie singulière. La critique italienne rattache ainsi son travail à l’École du Nord et y voit des emprunts à Schongauer, Dürer et Bosch. La critique française y ajoute Segers et Bresdin. Plus récemment encore, Maxime Préaud a décelé des clins d’œil à Dürer, Ghirlandaio, Vinci, Goltzius, Callot, Mantegna, Ingres, Bresdin et Flocon.

L’exposition considère une particularité de la gravure de l’artiste − des visionnaires plus largement − à savoir une figuration proliférante où les objets abondent et, au-delà de l’ornement, semblent être consubstantiels à toute représentation.

Graveur et peintre, la gravure mobilisa exclusivement son attention des années 1960 aux années 1980. En dépit d’une œuvre conséquente, Jean-Pierre Velly est aujourd’hui un artiste en partie oublié en France, excepté de quelques initiés. L’exposition du musée de Gravelines a donc une valeur réparatrice.

En savoir plus
La clef des songes
Musée de Gravelines
de 14h à 17h30
tous les jours
sauf le mardi
3,5 euros

Pour tout commentaire ou demande de renseignements, contactez directement le musée .

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Judith Rothchild, lumières noires

Arts graphiques
Exposition temporaire
30 novembre 2024
25 mai 2025
Gravelines

" Objets inanimés, avez-vous donc une âme qui s’attache à notre âme et la force d’ aimer ? "

Alphonse de Lamartine

 

Nous entretenons avec les objets des rapports affectifs, ils nous séduisent, nous remémorent l’enfance. Judith Rothchild a consacré ses gravures en manière noire à ces éveilleurs de mémoire, alliant sensualité et apparition surréelle.

Née aux Etats-Unis, Judith Rothchild (1950, Boston) se forme aux Beaux-Arts aux USA et à Vienne puis s’installe en France en 1974 dans le village d’Octon, dans l’Hérault. Pendant une trentaine d’années ses travaux au pastel " gravitent autour de la question de la lumière et de la couleur ". En 1996, elle se forme à la manière noire avec Albert Woda et depuis s’y consacre entièrement.


Selon l’artiste la manière noire diffère du pastel " en permettant à l’objet de briller dans le noir ".

Fidèle à la figuration elle grave des natures mortes. Suivant la définition de ce genre, la nature morte "présente des objets ou des êtres inanimés", un coquillage, un oiseau tombé du nid, une carafe... A propos d’objets inanimés, l’expression anglo-saxonne désignant ce genre est particulièrement appropriée à l’univers de l’artiste : " Still life ", soit " toujours en vie ". En quoi les gravures de Judith Rothchild sont-elles vivantes ? Elles se distinguent d’abord par une forte présence, celle de l’objet et à travers lui, celle du regardeur. Cette manifestation découle d’une expérience sensorielle et réjouissante partagée par l’artiste avec nous. Elle contemple l’objet, le voit mais aussi, pourquoi pas, le soupèse, le fait sonner, le goûte, le sent. Un fruit suscite la gourmandise, un oeuf appelle à la caresse, une bougie invite au silence et l’on s’enivre du parfum du figuier. Cette volupté, ce plaisir des sens se manifeste par un dessin où les objets prennent forme, peu à peu, partant d’un fond noir intense et velouté, ils s’animent par le frôlement et la montée des lumières. Les objets sont des éveilleurs de mémoire, comme l’ont souvent exprimé les écrivains. L’exposition s’ouvre avec Cinq moments chez Swann, où apparaît la fameuse Madeleine de Proust, qui trempée dans l’infusion et portée aux lèvres déclenche " ces souvenirs abandonnés si longtemps hors de la mémoire ". Le compagnonnage de la gravure avec les mots représente une part importante du travail de Judith Rothchild. Depuis 1997, à Octon, dans l’Hérault, l’artiste conçoit avec son mari Mark Lintott, typographe et relieur, les livres d’artiste des éditions Verdigris, où textes choisis et manières noires de Judith Rothchild se répondent.

En savoir plus
Quelques douzaines
Musée de Gravelines
de 14h à 17h30
tous les jours
sauf le mardi
3,5 euros

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La mine, c'est du sport !

Ethnologie, Histoire, Sciences et techniques, Patrimoine industriel
Exposition temporaire "Sport"
01 juin 2024
04 mai 2025
Lewarde

Dans le cadre des Jeux Olympiques et Paralympiques en France, le Centre Historique Minier propose une exposition sur les liens entre la mine et le sport.

Dès le milieu du XIXème siècle, les compagnies minières construisent des équipements sportifs et favorisent le développement de clubs. Leur objectif est d’occuper et d’encadrer le temps libre des mineurs et de leur famille en leur procurant des activités sportives. Les compagnies proposent ainsi aux enfants comme aux adultes une offre d’éducation physique dont les finalités morales et hygiénistes servent leurs propres intérêts. Le sport nécessite en effet des aptitudes physiques et une hygiène de vie saine qui ne peuvent constituer que de bons ouvriers.

De nombreux clubs, amateurs ou professionnels, se développent et se confrontent aux meilleurs à l’échelle nationale voire internationale comme l’Étoile d’Oignies ou le Racing Club de Lens.

 Ils font émerger des sportifs dont les noms s’inscrivent dans les palmarès internationaux tels que Pierre Legrain, Michel Jazy, Georges Carpentier, Jean Stablinski, Raymond Kopaszewski ou Guy Drut.

Le sport, ce sont aussi des moments de joie et de peine vécus par les sportifs et partagés par le public. Qui n’a pas en mémoire la liesse dans les rues de Lens le soir du sacre des Sang et Or le 9 mai 1998 ? Qui n’a pas vibré devant son écran pendant les finales des Jeux Olympiques ?

La mine, c’est du sport ! propose une (re)plongée dans cette culture sportive minière, ces émotions, ces moments vécus ou racontés et ces exploits de sportifs qui ont porté haut leurs racines : celles du Bassin minier.

Exposition labellisée Olympiade culturelle.
Sous le parrainage de Guy Drut

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  • Fosse Delloye Rue d’Erchin CS 30039
    59287
    Lewarde
    03 27 95 82 82
    03 27 95 82 92
À consulter ici :
https://www.chm-lewarde.com/fr/informations-pratiques/horaires-et-tarifs/
7.70€.
Ce tarif donne accès à l'ensemble du site et des expositions, hors visite guidée des galeries.

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Parcours des collections

Art contemporain
Exposition temporaire
01 juin 2024
31 août 2025
Dunkerque

Expositions

Lettres, signes, écritures

La relation entre l’écriture et les arts plastiques est au cœur du nouveau parcours des collections du LAAC.

Au XXe siècle, l’art explore une nouvelle relation avec l’écrit, utilisant le mot et la lettre comme vecteurs artistique, théoriques, poétiques ou militants.

Des mouvements comme l’abstraction lyrique, CoBrA et la figuration narrative défient les frontières entre art et écriture. Lettres, signes, écritures offre un aperçu de ces connexions.

Peinture hors cadre & Fantasmagorie

Ces nouveaux parcours proposent une réflexion autour de la peinture sans peinture, dénuée de châssis ou de toile, et de la représentation de la figure humaine, plus précisément sur la façon dont elle peut être dénaturée, voire défigurée dans une atmosphère naturelle.

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Jusque août 2025

Du mardi au vendredi de 09h00 à 18h00

Le week-end de 11h00 à 18h00

Tarif : Plein 6€ - Réduit 3€ - Gratuit sous conditions

En savoir plus
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  • 302 avenue des Bordées
    59140
    Dunkerque
    03.28.29.56.00
    03 28 29 56 51
Du mardi au vendredi de 9h à 18h

Les week-ends de 11h à 18h
Tarif plein : 6 € - Tarif réduit : 3 € 

Gratuité sous condition

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Comme un reflet d'opale...

Art contemporain, Arts décoratifs, Beaux-arts, Histoire, Photographie, Patrimoine industriel, Arts graphiques
Exposition temporaire
08 juillet 2023
04 janvier 2026
Boulogne-sur-Mer

EXPOSITION
Comme un reflet d’opale...
Fenêtres ouvertes sur le Boulonnais

 

D’azur, d’émeraude, d’argent ou d’opale... la couleur des reflets du ciel et de l’eau inspire écrivains, artistes, publicistes des années 1890-1910 qui progressivement « baptisent » les côtes françaises. Dans une dynamique de concurrence des territoires, espaces naturels, industries, traditions ou encore infrastructures balnéaires, sont autant de marqueurs de ces espaces en pleine construction dont nous sommes les directs héritiers.
L’exposition Comme un reflet d’opale… propose de regarder sous un nouveau jour les collections du musée de Boulogne-sur-Mer qui explorent le Boulonnais.


Depuis le XIXe siècle ce territoire entre mer, dunes et bocages est un sujet d’inspiration pour de nombreux artistes. La diversité de leurs regards s’ouvre à nous comme autant témoignages sensibles de la vie, des mutations et des enjeux de ce territoire.

Une exposition réalisée avec le soutien de la DRAC Hauts-de-France et du Parc Naturel Marin des estuaires picards et de la mer d’Opale.

 

 

En savoir plus
Expo Comme un reflet d opale
Musee de Boulogne-sur-Mer
Le musée vous accueille chaque jour sauf le mardi :

En haute saison du 1er mai au 30 septembre de 9h30 à 18h00

En basse saison du 1er octobre au 30 avril de 9h30 à 12h30 et de 14h à 17h30.

Fermetures annuelles : 1er janvier, 1er mai, 24, 25 e
Gratuit moins de 18 ans
Tarif plein : 7,50 €
Tarif réduit : 5,50 €

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