Vierge à l’Enfant, dite Vierge de la Victoire
Anonyme
Deuxième quart du XIVe siècle
Marbre rehaussé de dorure
H. 70 cm ; l. 30 cm ; E. 20 cm
Inv. A.2007.0.141.1
Classée Monument Historique le 10 décembre 1906
Senlis
© Irwin Leullier © Musées de Senlis
Taillée dans du marbre et rehaussée de dorure, cette Vierge à l'Enfant en ronde-bosse présente toutes les caractéristiques du type classique d'Île-de-France, comme l'ordonnance clairement rythmée des plis du manteau et les mains aux longs doigts solides. Elle affiche un visage d'une grande sérénité et porte son fils sur son bras gauche. Elle tient dans la main droite un sceptre L'Enfant, casqué de cheveux courts frisés, arbore un visage rond éclairé d'un léger sourire. A demi-nu, il bénit d'une main et tient un oiseau dans l'autre...
L'origine de cette sculpture n'est pas certaine. Elle pourrait être sortie d'un atelier de la capitale à laquelle était liée l' abbaye royale de la Victoire, fondée par Philippe-Auguste en 1222, en commémoration de la bataille de Bouvines, et confiée aux chanoines augustins de Saint-Victor, à Paris. Lors de la fermeture de l'abbaye de la Victoire, Armand de Roquelaure, dernier évêque de Senlis, plaça la Vierge de la Victoire au dessus de la principale porte de l'entrée de son évêché à Senlis, l'actuel musée d'Art et d'Archéologie. A la suppression de l'évêché, on plaça cette statue dans une niche de la cathédrale Notre-Dame de Senlis. Vers 1860, après l'érection d'un nouvel autel, la statue fut définitivement placée sur la tour octogonale qui se dresse au-dessus du retable de l'autel. La statue est, à présent, conservée au musée d'Art et d'Archéologie de Senlis.
Conservation des musées de Senlis
L'origine de cette sculpture n'est pas certaine. Elle pourrait être sortie d'un atelier de la capitale à laquelle était liée l' abbaye royale de la Victoire, fondée par Philippe-Auguste en 1222, en commémoration de la bataille de Bouvines, et confiée aux chanoines augustins de Saint-Victor, à Paris. Lors de la fermeture de l'abbaye de la Victoire, Armand de Roquelaure, dernier évêque de Senlis, plaça la Vierge de la Victoire au dessus de la principale porte de l'entrée de son évêché à Senlis, l'actuel musée d'Art et d'Archéologie. A la suppression de l'évêché, on plaça cette statue dans une niche de la cathédrale Notre-Dame de Senlis. Vers 1860, après l'érection d'un nouvel autel, la statue fut définitivement placée sur la tour octogonale qui se dresse au-dessus du retable de l'autel. La statue est, à présent, conservée au musée d'Art et d'Archéologie de Senlis.
Conservation des musées de Senlis
Avec le concours du service éducatif du château de Pierrefonds, Jérôme Jue
Avec le concours du service éducatif du château de Pierrefonds, Jérôme Jue
Compléments pédagogiques