Saint Georges terrassant le dragon
Officier dans l'armée romaine, saint Georges arriva dans une ville où un dragon dévorait les animaux et exigeait le sacrifice de jeunes gens. Engageant un combat pour sauver la fille du roi, saint Georges triomphe du monstre en le transperçant de sa lance. Si la majorité des versions de la légende, qui symbolise la victoire de la foi sur le Mal, se termine par la mort du dragon, celle de Jacques de Voragine, dans La Légende Dorée, présente le dragon comme simplement blessé et restant désormais attaché au héros. Ici, le saint est représenté jeune et imberbe avec les cheveux bouclés. Il porte une armure de chevalier et l'épée remplace la lance. Sa tête ainsi que son épée sont symétriquement inclinées vers la droite. A ses pieds est identifiable le dragon vaincu par saint Georges dont la gueule est transpercée par son arme. Si le culte de saint Georges est longtemps resté localisé en Palestine et en Egypte, il atteint l'Occident au XIe siècle, notamment en Allemagne où son culte fut patronné par l'empereur Henri II, d'où proviendrait cette sculpture.
Caroline Jame Avec le concours du service éducatif du musée d'Abbeville, Laurent Lombard
Compléments pédagogiques