Fragment de peinture murale provenant d’une tombe (?)
Égypte
Nouvel Empire, XVIIIe dynastie
Mélange de limon et de paille dit « mouna »
H. 19 cm ; L. 17,5 cm ; E. 3,5 cm
Inv. 37.1484
Collection Paul Marguerite de La Charlonie
Laon
© Jean-Pierre Jorrand © Musée d’art et d’archéologie, Laon
La fonction des peintures murales des tombes égyptiennes est religieuse et magique. Les scènes représentées assurent au mort la pérennité des activités de la vie dans l'au-delà.
Le fragment présente une jeune femme de profil, en buste, parée pour la fête. Elle est drapée dans un fin tissu dont les plis sont rehaussés de rouge. Sa perruque de cheveux noirs est ceinte d'un bandeau orné d'une fleur de lotus. Au sommet du crâne un cône de pâte parfumée répand son arôme en fondant peu à peu à la chaleur. Le fragment a été assez joliment découpé pour que la jeune femme apparaisse en buste semblant s'adresser à un interlocuteur invisible, divinité ou simple mortel.
Caroline Jorrand
Conservateur en chef du patrimoine
Compléments pédagogiques