Abbaye royale de Chaalis
Château-musée :
Saison d'été : du 1er Mars au 11 Novembre, tous les jours de 11h à 18h
Saison d'hiver : du 12 Novembre au 28 Février, uniquement le dimanche de 10h30 à 12h30 et de 13h30 à 17h30.
Réservation : pour les groupes, le Château-musée est accessible toute l'année sur réservation.
Plein tarif individuel : 7€
Groupes adultes et étudiants : 5€
Groupes scolaires, de l’école primaire au lycée : 3,50€
Parc, Abbaye médiévale, Roseraie :
plein tarif individuel : 3€
tarif réduit pour les groupes, pour les scolaires et les étudiants : 2€
Les ateliers des parfums
Horaires : Le dimanche après-midi dès le 2 mars 2014, séance à 15h. Sur réservation.
Pour les groupes, tous les jours sur réservation également.
Tarifs : Individuels et groupes, 2€
Accès
Les ruines de l’abbaye cistercienne de Chaalis se dressent dans un parc romantique, au cœur de la forêt d’Ermenonville, non loin de Senlis et de Chantilly.
Fondée par le roi Louis VI le Gros, l’abbaye de Chaalis connaît un grand rayonnement spirituel durant tout le Moyen Âge. À la Renaissance, le cardinal Hippolyte d’Este y attire de grands artistes italiens, l’architecte Serlio et le peintre Primatice qui décore la chapelle Sainte-Marie de fresques auxquelles une récente restauration vient de rendre leur éclat. En 1737, Jean Aubert, l’architecte des Grandes Écuries de Chantilly, est chargé de reconstruire les bâtiments abbatiaux.
Après la Révolution, la destruction partielle de l’église abbatiale et du cloître ne laisse subsister qu’un grand bâtiment d’architecture classique, que les nouveaux propriétaires aménagent en château au XIXe siècle.
Veuve du banquier Édouard André, Nélie Jacquemart l’achète en 1902 et y fait disposer une partie des œuvres d’art glanées à travers le monde, l’autre étant présentée dans son hôtel parisien qui abritera l’autre musée Jacquemart-André, celui du boulevard Haussmann.
À sa mort en 1912, elle lègue à l’Institut de France tous ses biens dont le domaine et les collections de Chaalis. On y trouve deux ensembles exceptionnels : des primitifs italiens dont deux tableaux de Giotto, ainsi que les souvenirs de Jean-Jacques Rousseau rassemblés par les Girardin, seigneurs d’Ermenonville.